L'art d'arrêter une dispute.

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Les radieuses écailles de Rexia, la jeune dragonne qui vivait dans le pays ancien et légendaire d'Equestria, laissaient flotter sur la terre en dessous d'elle d'étranges taches de lumières rouges, tendis que les rayons du soleils venait se refléter sur son corps aux couleurs de rubis. Aujourd'hui, les pégases avaient décidés que la grande boule de feu céleste serait de la partie, dans le royaume, et la créature profitait de sa tournée matinale, durant laquelle elle devait faire le tour de tout le pays afin de s'assurer qu'aucun trouble ne venait menacer la paix qui y régnait, pour prendre un bon bain de soleil, tendis qu'elle sentait qu'il chauffaient agréablement les écailles de son dos. Il fallait dire que, contrairement aux poneys, les membres de son espèce étaient des reptiles, ils avaient le sang froid... la chaleur était extrêmement revigorante, pour elle, à tel point que certains dragons avaient étés jusqu'à emménager dans les déserts. Elle, à une époque, elle avait été tentée de le faire... mais vivre dans une grande étendue de sables avait un sacré défaut : on s'y ennuyait horriblement.

Ravis d'avoir accomplie son devoir... quoi que, au fond, tout ce qu'elle avait fait, ce n'était qu'une petite balade à travers les terres où elle avait élue domicile, car aucun trouble d'aucune sorte n'avait requérait sa présence, et elle avait même pue trouvée le temps pour aller jouer avec quelques enfants pendant leur récréation matinale, à l'école de Ponyville... Rexia était maintenant de retour à la capitale d'Equestria, près de laquelle se trouvait sa caverne : la majestueuse cité de Canterlot. Dans les cieux d'azur, que seulement quelques moutons de nuages, sans doute échappés de l'usine météo, venait briser la monotonie de leur couleur blanche, le soleil était à la moitié de sa course, ce qui signifiait qu'il n'était pas loin de midi, à moins que la princesse Celestia ne soit en retard, ce qui serait quand-même étonnant. Un sourire de satisfaction étira le museau du grand lézard : ça tombait bien, car ce vol lui avait ouvert l'appétit.

Elle allait commencée par rentrer à sa caverne pour grignoter quelques diamants bien frais et sucrés, afin de se caler l'estomac, puis, si l'une des princesses n'avait pas fait appel à ses services pour telle ou telle autre raison, elle quitterait Equestria pour aller chasser quelques proies sur les terres sauvages éloignées. C'était une promesse qu'elle avait faite à son amie, la princesse Luna, après avoir prêtée son serment d’allégeance envers elle : jamais elle ne chasserait de proies venant de ses terres. Les poneys était des créatures herbivores, et ils n'appréciaient guère qu'on tut leurs animaux. Rexia avait du mal à s'imaginer vivre sans sa viande quotidienne, mais par respect pour celle qui l'avait un jour sauvée de l'esclavage, elle avait acceptée et respectée cette condition.

Alors qu'elle passait par dessus le district des boutiques, des élèvements de voies attirèrent son oreilles... en bas, deux poneys femelles étaient en train de se disputer. Ce jour-là, c'était les soldes, à Canterlot, et bien que les poneys étaient une espèce pacifique, ils étaient comme toutes les créatures vivantes : parfois, ils pouvaient s'énerver pour des bêtises. Là, de toute évidence, c'était pour une robe à moitié prix dont il n'y avait qu'un seul model, et si personne n'intervenait rapidement, il lui semblait bien que les deux poneys risquaient d'en venir aux coups de sabots, malgré la tentative du marchant pour les séparer. Rexia grogna, mécontente... elle avait finie sa matinée de travail, et il fallait que ces deux-là viennent lui gâcher son temps de pose. Mais elle allait résoudre ça vite-fait, bien-fait !

Elle amorça sa descente et alla se poser près des deux interlocutrices. Elle étaient tellement absorbées dans leur disputes qu'elles ne remarquèrent même pas sa présence, et il fallut que la dragonne toussote pour attirer leur attention. Quand les poneys se tournèrent vers elle, l'expression de colère sur leur visage se changea rapidement en expression de stupeur, puis en une expression de peur... et quand Rexia commença à tapoter le sol d'un air impatient avec l'une de ses griffes avant-droite, elles eurent un sourire un peu forcée, prenant l'air de celles qui disent "C'est pas nous, c'est pas nous... !", reculèrent de trois pas et partirent en courant, chacune de son côté. La dragonne aux écailles de rubis eut un petit sourire satisfait, contente d'elle, et amusée par leur réaction, puis fit demi-tour et partit au milieu des boutiques, à pattes, cette fois-ci, tendis que le marchant reprenait sa robe que, finalement, personne n'avait acheté. Tant qu'à être là, elle voulut faire un tour devant les vitrines des bijoutiers, pour voir si ils n'avait pas de nouveaux bracelets qui pourraient décorer ses cornes... vu sa taille, c'était tout ce qu'elle pouvait s'acheter dans les boutiques de poneys.